LUC FRANÇOIS
Accompagnement vers Soi

Quelques clés de la guérison



Nota: Ces propositions emploient souvent le "tu", mais bien sûr elles s'adressent à nous tous, y compris à celui qui les a écrites, nous sommes tous en chemin.


La Responsabilité.
Le monde n’est qu’une projection de notre intérieur, de nos pensées, croyances, émotions.
Si tu acceptes l'idée que tu as créé ta réalité, alors tu peux sortir de la posture de victime, alors tu peux réaliser à quel point ton pouvoir créateur est grand. Si tu as créé cette réalité, tu as aussi le pouvoir de créer une autre réalité.
Quand on parle de responsabilité, certains entendent culpabilisation. Sauf à croire qu'une erreur est une faute, la responsabilité n'a rien à voir avec la culpabilité. Si tu crois qu'une erreur est une faute, vois le poids du jugement que cela te fait porter sur toi même.


Ne crois pas ce que tu vois.
Selon le Cours en Miracles, la "loi fondamentale de la perception" dit : « tu vois ce que tu crois ».
Tes perceptions, ce que tu vois, sont la conséquence de tes croyances.
Si tu crois en ce que tu vois, tes perceptions vont renforcer les croyances qui en sont à l'origine, et c'est un cercle vicieux.
Ne doute jamais de toi, mais si tu veux ouvrir la porte à d'autres possibles, ne crois pas tout ce que te disent tes perceptions.


Ne regarde pas le doigt qui pointe mais là où ça pointe.
J'aime bien cette formule empruntée à Gregory Mutombo.
Dans chaque situation qui suscite une réaction, une émotion, ne focalise pas ton attention sur la situation, mais sur ton état intérieur.
La situation extérieure n'est pas la cause de ton malaise, elle ne fait que révéler quelque chose qui était déjà là.
Probablement même, à un autre niveau de conscience, tu as appelé cette situation afin qu'elle te montre une blessure que tu ne voulais pas voir.
Si tu ne profites pas de cette occasion pour aller voir ta blessure, rien ne changera, et des situations similaires se représenteront à toi.
Accepte d'aller voir ta blessure, accepte de ressentir ce qui se passe en toi. Chaque blessure est un manque d'amour, un appel à l'amour, donne lui ce dont elle a besoin.


Laisse toi traverser par les émotions.
Les émotions sont des énergies en mouvement, elles ont besoin de circuler.
Très souvent nous ne les autorisons pas à être, et au lieu de circuler et d'être libérées, elles sont stockées dans notre corps, pour souvent se transformer en maladies.
Autorise toutes tes émotions, donne leur le droit d'exister, laisse toi traverser par elles sans intervenir. Deviens leur ami.


Accueille ce qui est, cultive le OUI.
Tout ce à quoi on résiste persiste, chaque fois qu’on refuse quelque chose, on lui donne de la force et de la réalité.
Avec une attitude d’accueil, on laisse être, on embrasse tout ce qui est, on offre notre présence, et tout ce qui n’est pas vrai peut alors se dissoudre.
Et si tu ne peux pas dire oui à ce qui est, accueille le non accueil.


Ne condamne pas le monde.
Rappelle toi que la projection est partout, c'est probablement toi-même que tu condamnes au travers du monde.
Rappelle toi que tu es créateur, plus tu pointes l'imperfection du monde, plus tu la renforces.
Rappelle toi ce film où chaque fois qu'on tire sur un "monstre", il devient plus puissant.


Méfie-toi des notions de « bien » et de « mal ».
Ces notions sont relatives. Elles appartiennent au monde de la dualité. Chacun en a sa vision.
Si tu cherches systématiquement le « bien » au détriment du « mal », tu récolteras également le « mal », car la dualité est ainsi, l’un ne va pas sans l’autre. Donner du crédit à l’un c’est aussi donner du crédit à l’autre.
Ce que tu peux faire c’est choisir l’Amour plutôt que la dualité, et regarder, embrasser, à la fois le « bien » et le « mal » avec ton amour. Et là tu prendras peut-être conscience que ni l’un ni l’autre n’avaient le pouvoir que tu leur avais donné.

Ne cherche pas à tout comprendre.
Notre mental, notre ego, veut tout maîtriser, tout contrôler.
En faisant cela, tu alimentes la peur, ton esprit n'est pas dans le moment présent.
En faisant cela, peut-être que tu refuses de ressentir ce qui se passe en toi, en te réfugiant dans la sphère mentale.
En faisant cela, tu fermes la porte à l'intuition, à la créativité, et la spontanéité, à la détente.
En faisant cela, tu agis comme si tu étais seul, et tu te prives de l'aide de ton essence, qui pourtant sait mieux que notre mental.
Il est souvent bénéfique d'accueillir "je ne sais pas"
Observe l'énergie de la partie de toi qui veut comprendre, contrôler, observe la juste sans lui donner ton énergie.

Vois combien tu aimes "avoir raison".
Nous faisons tous cela, nous défendons nos points de vue, notre vision, notre analyse.
Nous croyons être objectifs, et celui qui se trouve en face de nous le croit aussi. Chacun croit détenir la vérité.
Si tu vois que l'autre interprète souvent les situations en fonction de ses croyances et/ou de ses intérêts, tu comprendras peut-être que toi aussi tu le fais.
Avoir raison, c'est donner tort à l'autre, c'est entrer dans une forme de conflit.
Vois si tu te sens bien quand tu défends tes idées, vois si tu te sens relié à l'autre. Vois si ça en vaut la peine.
Tu peux peut-être observer cette énergie en toi qui a besoin d'avoir raison. Que cherche-t-elle ? Peux tu, veux tu lui donner ce dont elle a besoin ?

Ne cherche pas à t'améliorer.
Si tu veux évoluer, changer, t'améliorer, tu affirmes que tu n'es pas bien tel que tu es.
Et ton pouvoir créateur se charge de le concrétiser. Tu renforces tes "imperfections".
Aime toi ici et maintenant sans raison, sans condition.
La perfection ne s’atteint pas, elle se reconnait, elle est déjà là au-delà des apparences.

Ne cherche pas à sauver le monde.
Si tu cherches à sauver le monde, c'est que tu pointes son imperfection, et ceci revient à le condamner.
Si la souffrance que tu vois dans le monde t’insupporte c’est probablement que ta propre souffrance t’insupporte.
Si tu veux éliminer cette souffrance, c'est que tu refuses de la voir, de la ressentir, c'est que tu la rejettes.
Cela ne fera que la renforcer.
Ta souffrance n’a pas besoin de ton rejet, elle est un appel à l’amour, elle a besoin de toi.
Offre lui ta Présence, ta bienveillance, ta douceur, ton Amour.
Seul l’Amour a le pouvoir de défaire les souffrances.


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Reconnais les autres dans leur grandeur.
« Ce que tu reconnais en ton frère, tu le reconnais en toi; et ce que tu partages, tu le renforces » (Un Cours en Miracles)
Ce que tu accordes à l'autre tu te l'accordes, ce que tu refuses à l'autre, tu te le refuses.
Si tu as un ami ou un enfant qui est dans la difficulté, ne regarde pas cela, vois qu'il est beaucoup plus que ça, qu'il n'est tout simplement pas ça, fais le choix de voir sa force, sa puissance.
Et réjouis toi chaque fois que quelqu'un réussit, ou est heureux.
Voir aussi l'article Ce que je fais avec les autres, je le fais avec moi même

Reconnais ta grandeur.
Quoique tu penses de toi, tu es une Bénédiction, tu l'as juste oublié.
Si tu n'es pas prêt à reconnaître qui tu es vraiment, accueille juste la possibilité que tu es beaucoup plus grand(e) que tu ne l'imagines. Pose cette intention de le découvrir.

Abandonne toi à plus grand.
« L’ultime effort est de n’en faire aucun » écrit Gregory Mutombo en couverture de son livre « Le Feu de l’Esprit ».
Il y a une Conscience qui va bien au-delà de notre identité, une Conscience qui sait.
On peut s’en remettre à cette Conscience, qui se manifeste notamment par l’intuition, et la laisser agir au travers de nous.
C’est l’espace du « Que Ta volonté soit faite », car on sait que ma volonté et celle de notre Essence sont les mêmes.
C’est un espace d’abandon, de confiance, de Foi, en cette Essence qui n’est pas extérieure à nous.
S’abandonner est une autre façon de dire qu’on choisit la voix de l’amour, car cette Conscience est Amour.
C’est la voie de la confiance en la vie, c’est la voie où la peur et le contrôle n’ont plus d’utilité.

Ouvre toi à la Voie de la Grâce.
« seul toi te prives » dit le Cours en miracles.
Rappelle toi que tu n'es pas seul(e), tu es aimé(e) par la Source.
Accueille l'idée que tout t'est donné si tu l'acceptes, si tu t'ouvres à ton Essence.
Accueille l'idée que tout peut devenir facile, si tu renonces à vouloir tout faire seul.

La Gratitude.
Si tu ne reconnais pas ce que tu as reçu, la source risque de se tarir de plus en plus, et tu croiras ne jamais avoir rien reçu.
Si tu reconnais ce que tu as reçu, et si tu manifestes les dons que tu as reçu, alors la source sera toujours plus généreuse.
Mais si tu ne peux pas être dans la gratitude, accepte le. Ne te force pas, vois juste si tu peux porter ton regard là où c'est beau et bon.

Donner et recevoir ne font qu'un.
Plus tu donneras, plus tu sentiras que tu as reçu, et plus tu recevras encore.
Voir l'article Donner et recevoir ne font qu'un

Manifeste qui tu es.
Ose être toi même. Ose manifester ta particularité. Offre ta couleur, ton parfum à l'univers.
Exprimer qui on est c'est aussi une façon de reconnaître ce qu'on a reçu, de manifester les dons que nous avons reçu, de donner, en partageant ce qu'on a reçu.

L'observation.
Si tu choisis d'observer, d'être témoin de ce qui se passe en toi, alors tu peux voir les pensées, les conditionnements qui agissent en toi, alors tu peux arrêter de t'identifier à eux, et arrêter de leur donner ton énergie.
C'est ce qui se passe dans la méditation. En arrêtant de nourrir les pensées, elles s'éteignent peu à peu, et tu peux accéder à un espace de calme et de paix.

La Présence.
Porte ton attention sur l’Ici et Maintenant, sur la Conscience, la Présence qui observe toute manifestation.
Cela te permet de t'identifier à ta véritable nature et à sortir de l’identification à tes pensées, croyances, conditions de vie.

Respire, Médite.
Respirer en conscience est une forme de méditation
Méditer est une forme de prière, c'est une communion avec une dimension plus élevée de toi
Ces pratiques ont un intérêt double:
- tu te connectes à la dimension la plus élévée de toi,
- tu n'alimentes plus ton ego, tu renonces au contrôle, et en faisant ceci, tu permets à tes mémoires émotionnelles de remonter à la surface. Tu leur permets ainsi d'être guéries, car l'ombre se dissout en présence de la Lumière, c'est le processus du pardon.